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EPHRAIM + It's time to go out

Emma Davenport
Age : 28 ans
Messages : 5
Ici depuis le : 01/04/2020





Emma Davenport
Mer 1 Avr - 17:43

Ephraïm & Emma
    It’s time to go outside



Il avait fallu partir. Nous n'avions pas d'autres possibilités. Nous pouvions pas cautionner tout ce qui se passait à la zone 51. Oui, il fallait trouver un remède, mais pas comme ça. Quand ils avaient parler de kidnapper des filles dans des campements que les patrouilles avaient repèrés, je m'étais rebellés contre. Ephraïm avait été tout de suite de mon avis. Mais nous ne comptions pas vraiment, je n'étais qu'un docteur quelconque et lui un soldat. Qui nous écouterait ?

Il avait alors fallu partir, puisque nous ne pouvions supporter ça. Mais nous ne pouvions pas non plus laisser ses pauvres filles ainsi. Le plan avait donc été simple. Faire suffisamment de bazar pour qu'ils annulent l'opération et libèrent ses filles. C'est Ephraim qui avait proposé de mettre le feu. Un truc qui les forcerait à tout arrêter pour éteindre le feu et s'occuper des rôdeurs qui rentreraient. C'est moi qui avait proposé le labo B. Il était suffisamment éloigné pour faire un minimum de victimes mais suffisamment important pour mettre à mal leur recherche. Nous savions comment cela fonctionnait dans un cas pareil. Les sujets seraient évacués par un petit groupe. Tandis que le plus gros de l'équipe serait occupé. Ceux ne pouvant pas se battre seraient confinés. Il était facile de partir à ce moment là, au milieu de la confusion.

Ephraïm c'est chargé du côté technique de cette incendie et de nous récupérer des armes, tandis que je nous préparais discrètement une voiture. La aussi je ne pouvais pas prendre n'importe laquelle. Celle des militaires étaient surveillés. Par contre, la mienne dormait toujours dans un coin. Je ne l'avais pas utiliser depuis un bail, mais petite citadine ne m'avait jamais fait défaut. Elle m'avait suivi quand j'avais quitté la maison de mes parents et avant que le monde n'explose, elle me permettait de faire tout mes trajets entre mon appartement et la base. Personne n'irait donc la fouiller. J'y planquais quelques provisions, deux sacs de couchages, quelques vêtements et deux/trois rouleaux de papiers toilettes. Je parvins aussi à nous constituer une petite trousse de soin avec quelques bandages, du désinfectant et des antibiotiques qui seront à conserver précieusement. Ils pourraient bien nous sauver la vie un jour.

Quand ils étaient revenus avec ses 5 filles kidnappés, nous somme donc passés à l’action. Eph est parti démarrer le feu, tandis que je suivais ce qui se passait dans le labo avec nos otages sur les écrans de surveillance. Parce que oui, nous pouvions parler d’otage à ce stade. J’étais avec les soldats chargés de la surveillance des caméras. Officiellement, c’était parce que je devais voir ce qui se passait dans le labo d’un oeil externe, officieusement, c’était pour détourner l’attention des gardes quand l’homme de ma vie commencerait l’action. Coup de chance pour moi, je n’eus pas besoin de faire grand chose, les gardes suivaient le même écran que moi alors que la première des filles à devoir subir la ponction se débattait comme un diable en cage et alla jusqu’à tuer l’un des types qui la tenait. A coup de dents ! Je restais interdite face à ce carnage. Nous savions qu’elle et une autre des filles venaient d’un camp des plus malsains où les femmes étaient maltraités. Plusieurs fois, l’idée de les sortir de cette enfer avait été soulevé, mais sans que rien ne soit fait. Cette fille avait dû en perdre la boule pour devenir un tel animal. Encore une fois, j’avais la preuve que nous voulions nous présenter comme les gentils mais que nous ne l’étions pas. Nous avions les moyens de les aider, mais nous n’avons rien faire. Au vu de comment est traité cette fille, j’ai peur qu’elle ne survive pas. Non, les autres ne devraient pas subir la même chose.

Je jetais un coup d’oeil vers les autres écrans, le feu avait démarrer mais ses crétins de garde n’avait rien remarqué. Trop concentrer sur l’autre alors que la cage s’ouvrait et qu’une autre fille s’apprètait à être sortie de la cage. Non, je ne pouvais pas rester une simple spectatrice. Pas alors qu’on la sanglait. Je n’étais pas sensé leur dire quoi que ce soit, pour ne pas attirer l’attention sur nous, mais ce fut plus fort que moi. « C’est pas un feu ça ? » m’exclamais-je en tentant de prendre une voix inquiète et en pointant un écran.

Puis tout s’accéléra. Un des hommes me fit aller dans ma chambre, me rappelant que je connaissais les règles. Oh oui je les connaissais. Un autre courut vers la salle d’opération, du coin de l’oeil je le vie entrer sur l’écran. Ils n’avaient pas eu le temps de toucher à la brune sangler sur la table. Je me rejouissais intérieurement. Je quittais la salle des écrans. Pas d’alarme incendie, cela attirerait trop de morts, mais des lumières oranges se mirent à clignoter partout, signe qu’il fallait se cacher. Je fis mine de prendre la direction de ma chambre et tournais à la dernière minute vers le garage. Comme nous nous en doutions, il n’y avait plus personne. Ephraïm était déjà au volant de ma voiture. C’est avec soulagement que je vis qu’elle avait démarrer. Je retirais ma blouse blanche et la jetait au sol avant de m’engoufrer dans la voiture. Je ne voulais plus la porter, elle représentait trop de choses étranges et cruelles pour moi. « Tirons-nous d’ici. » Lui dis-je. Je n’avais qu’une hâte, qu’on s’en aille d’ici.

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Éphraïm Smith
Age : 30 ans
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Éphraïm Smith
Jeu 2 Avr - 14:36
It's Time To Go Out
♪ hold me and tell me, is love an addiction, an overdose ? I'm falling deeper into it... ♫
Je n’étais pas présent à la zone 51 que par devoir, je n’étais pas là dans l’idée de sauvé l’humanité et rendre au humain le droit de vivre paisiblement sur terre. Oui, c’était peut être égoïste de ma part, mais si j’étais encore avec ce qui restait de pseudo gouvernement ou organisation, c’était seulement pour une personne, celle qui depuis des années était la femme de ma vie. Emma, elle travaillait ici et elle était restée en pensant qu’ils pourraient aider, qu’ils pourraient trouver une solution au problème des rampants. Il avait toujours fait ce qu’on lui demandait, il n’avait jamais fait de vague, il se faisait discret, mais gardant en permanence un oeil sur sa demi-soeur. Il n’était pas trop au courant de ce qui se passait au sein de la base, il n’était pas mis dans la confidence des grands projets en cours et souvent, s’il était mis au courant, c’était par Emma qui lui racontait tous les jours ce qu’elle faisait et ce qu’elle en pensait.

Quand elle lui avait fait part de ses inquiétude, de son dégoût pour ce qui était en train de se préparer, il fut sous le choc et pas seulement parce qu’Emma était contre, mais parce que la vie humaine était devenu tellement précieuse, qu’il était impensable pour lui de traiter les autres de cette manière. Il n’avait pas fallu longtemps pour mettre un plan en place, même si cela voulait dire devoir fuir la sécurité de la zone 51, c’est peut être la seule chose qui m’avait fait hésiter au début, ici nous ne risquions rien, enfin Emma ne risquait rien, les rôdeurs étaient maintenu à distance et nous mangions quasiment à notre faim tout les jours. Seulement, vivre en sécurité, mais sans avoir la conscience tranquille n’était pas possible pour nous.

Nous avions répéter notre plan des dizaines de fois, nous avions tout fait dans la discrétion et j’étais contente d’être quasi invisible aux yeux des gens sur la base, ainsi, quand elle me donna le signal, je me dirigeais vers le labo qui allait être incendié, qui allait les retarder et les forcer à éloigner les prisonnières. Heureusement, à cette heure-ci il n’y avait pas grand monde dans les couloirs et je me faufilais en évitant soigneusement les caméra. Il me fallut quelques minutes pour mettre en place l’engin incendiaire, j’avais piquer le nécessaire petit à petit sans me faire voir et j’espérais que cela serait suffisant. Je partis au moment des premières étincelles, pas besoin de rester sur les lieux à regarder, c’était le meilleur moyen de se faire prendre.

Sans attendre je me dirigeais vers ma chambre, là-bas j’avais préparer un sac, quelques affaires, quelques objets dont je ne voulais pas me séparer et ma réserve d’arme, rien d'extraordinaire, mais suffisamment pour survivre tout les deux en sécurité. J’avais aussi réussit à subtiliser quelques rations. Je quittais la pièce sans un regard en arrière, je n’avais pas grand chose, mais Emma avait elle aussi fait des stocks qu’elle avait ranger au fur et à mesure dans sa voiture. Les lumières oranges se mirent à clignoter au moment ou j’entrais dans le garage, il y avait un peu de monde, mais ils partirent sans même faire attention à ce que je faisais. Là je pris un autre sac et mit dedans autant de matériel que possible pour entretenir la voiture, mais également plusieurs bidons d’essence, ils allaient sans aucun doute remarquer leur disparition, mais j’espérais être assez loin quand ils le remarquerait.

Je chargeais la voiture et m’installais derrière le volant, maintenant je devais attendre, je devais patienter le temps qu’elle puisse me rejoindre et le temps me sembla s’éterniser avant qu’elle n’apparaisse enfin, sans attendre je démarrais la voiture et lui laissait le temps de monter avant d’enclencher la vitesse et je lui souris quand elle prit la parole. “C’est une très bonne idée.” Pourtant je ne démarrait pas sur les chapeaux de roue, je ne fis pas de dérapage pour quitter les lieux à toute vitesses. Je pris le temps de sortir de la base, pour encore une fois ne pas attirer l’attention sur nous. Il reste quelques heures avant que le soleil ne se couche, on va rouler sans s’arrêter en direction du nord. Ensuite on se trouvera un endroit où s’abriter pour la nuit et on décidera à ce moment là ce que l’on fera. Il faut mettre le plus de distance entre nous et la base.” Je passais les grilles qui étaient ouverte, les gardes pourtant ne nous portait aucun attention, ils étaient focalisés sur la fumée qui s’échappait maintenant d’un des bâtiments.
©junne.
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Emma Davenport
Age : 28 ans
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Ici depuis le : 01/04/2020





Emma Davenport
Jeu 2 Avr - 19:35

Ephraïm & Emma
    It’s time to go outside



Voilà nous partions. Et même si j'étais persuadée que c'était la meilleure décisions à prendre, un effroyable pincement au cœur me prit. Sûrement parce que cet endroit avait aussi représenter un espoir. Une chance d'améliorer les choses. Mais si nous devions devenir des monstres pour ça, je ne pouvais pas le supporter. Pourtant la scientifique en moi me rappelait aussi que toutes les plus grandes avancés de la médecine avait été trouver par des monstres. Je ne voulais pas en être un moi aussi. Alors je repousse ce pincement alors que je dis à Ephraïm que nous devons partir d'ici. « C’est une très bonne idée. » J'ai un petit sourire alors qu'il se met à avancer normalement. Ne pas attirer l'attention semble devenir notre mantra ces temps ci. « J'ai toujours des bonnes idées. » tentais-je de plaisanter.

Le portail se rapproche de plus en plus de nous. Les gardes sont la aussi hypnotisés la fumée qui s'élève. « Il reste quelques heures avant que le soleil ne se couche, on va rouler sans s’arrêter en direction du nord. Ensuite on se trouvera un endroit où s’abriter pour la nuit et on décidera à ce moment là ce que l’on fera. Il faut mettre le plus de distance entre nous et la base. » J'acquiesce d'un hochement de tête alors que nous passons le portail. Je me rend à peine compte que je retiens presque ma respiration les premières minutes, comme si faire le moindre bruit pourrait les mettre à nos trousses. Ce n'est que quand la zone 51 n'est qu'un point dans le rétroviseur que je me permets de respirer mieux. Un sourire apparaît sur mes lèvres. « On l'a fait Eph ! On a réussi ! » Le soulagement est intense. Pourtant, je sais bien que la suite des évènements ne sera pas facile. Jusqu'ici, il était facile de rester en vie. C'est maintenant que tout se jouait. Une petite voix me disait que nous ferions bien de rejoindre un des groupes que nous surveillons. Pas celui des violeurs, mais l'autre le château. C'était le plus sûr et mes compétences de médecin leur serait utile. Mais après le kidnapping de trois de leurs filles, pas sûre que l'endroit reste ainsi. Et puis, il nous faudrait cacher d'où nous venions.

J'eloignais ses pensées de ma tête. Eph avait raison, pour le moment il nous fallait nous éloigner. Une fois posés pour la nuit, nous pourrons discuter de la marche à suivre. Forte de cette pensée je me laisse aller contre le siège alors qu'un silence confortable s'installe entre nous. Je ne sais combien de temps nous roulons, je dois m'assoupir un peu, avant de nous dire que nous devons nous arrêter. Je repére alors une maison. « Celle-ci. Le portail a l'air en bonne état, ça nous fera une protection supplémentaire. »



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Éphraïm Smith
Age : 30 ans
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Ici depuis le : 01/04/2020





Éphraïm Smith
Sam 4 Avr - 1:03
It's Time To Go Out
♪ hold me and tell me, is love an addiction, an overdose ? I'm falling deeper into it... ♫
J’eus un petit sourire en coin quand elle dit qu’elle avait toujours de bonne idée, en effet, je ne pouvais pas mentir, dans notre duo, elle était la tête pensante et moi celui qui les mets en application. Je n’étais pas bête, loin de là, mais je n’étais pas du genre à me prendre la tête, j’étais plus du genre à passer à l’action alors qu’elle, elle était du genre à beaucoup trop réfléchir. Nous étions complémentaire et c’était pour cette raison que je n’avais aucun doute sur nos chances de survie. Je ne réponds pas, mais doucement je posa ma main au sommet de sa tête et lui caresse les cheveux avec tendresse, ce geste je le sais, vaut bien plus que des milliers de mots.

Finalement quand on approche de la grille, je me montre un peu plus loquace, je lui explique ce que l’on va faire une fois que l’on aura réussit à fuir sans se faire repérer, un moyen de pouvoir agir vite, mais surtout un moyen de garder notre calme, ce n’est pas le moment de faire la moindre erreur et je peux la sentir se tendre à côté de moi, alors que mes doigts se crispent également sur le volant. Mais on s’est mit la pression pour rien, on file sur la route sans que le moindre signe d’agitation ne soit visible de la base. Je l’entends reprendre son souffle, mais le silence reste dans l’habitacle, jusqu’à ce que la zone 51 ne soit même plus un point dans mon retro, je la sens alors totalement se détendre et je ne peux m’empêcher de sourire à mon tour. ”Je savais qu’on allait y arriver. Tes plans fonctionnent toujours.” Je pris alors doucement sa main sans quitter la route des yeux, je la serrais plusieurs fois avant de la relâcher, comme toujours quand nous étions tous les deux seul, j’avais tendance à me montrer plus tactile, plus souriant et plus ouvert que quand il y avait du monde.

Le silence retomba doucement, mais cette fois-ci, il n’était pas désagréable, pour le moment la route était bien dégagé, je savais donc que nous n’avions pas encore totalement quitter la zone 51, ce n’est que quand les routes commencèrent à être plus encombré que je su que cette fois c’était bon. Malheureusement, cela me fit également ralentir et je dû me montrer encore plus prudent, car je ne voulais pas prendre le risque de percuter un rampant qui sortirait soudain de derrière une voiture. Régulièrement je jetais des coups d’oeil à Emma, et j’eus un petit sourire en coin, quand en fin d’après midi, je me rendis compte qu’elle s’était endormi. Je savais que depuis que nous avions mis en place notre opération, elle ne dormait plus car elle voulait être certaine que tout était en place. Je continuais donc de rouler plusieurs heures avant qu’elle ne se réveil, nous arrivions alors à Alamo une petite ville à l’Est de la zone 51 et qui se situait à un peu plus de 150 km. Peu de temps après, elle m’indiqua une maison et je m’arrêtais devant. Sans attendre j’ouvris mon sac contenant les armes, je lui tendis alors un pistolet, puis j’en pris un pour moi, ainsi que mon couteau de chasse.

Je me tournais alors vers elle, la regardant avec le plus grand sérieux. ”je vais aller m’assurer que la maison est sur, je veux que tu m’attendes dans la voiture, tu verrouille la voiture dès que je suis sortie et tu ne bouge pas. Dans les jours qui viendront, je t’apprendrais à les affronter, mais pour ce soir, tu reste en sécurité ok ?” J’avais parlé sérieusement, mais je finis ma phrase sur un petit sourire, ma main se posant sur sa joue, je lui caressait un instant la peau avec mon pouce. Je savais qu’elle était tout à fait capable de les affronter si je lui demandais, elle était forte et je n’avais aucun doute sur ses capacités, seulement, elle n’avait jamais réellement affronté de rampant et après cette journée, je n’étais pas sur que se soit bien judicieux de la laisser fouiller la maison avec moi. Je la regardais droit dans les yeux, ressentant comme ça fois, cette tension qui prenait naissance dans ma poitrine. Mon visage esquissa un geste vers elle, tenté par ses lèvres qui semblaient si douce, mais bien vite je me contrôlais, soupirais et laissait ma main retomber. ”Je reviens vite, enferme toi.” Puis sans attendre je quittais la voiture, le portail n’était pas verrouillé et je fis rapidement le tour de la maison, elle était totalement grillagé et il n’y avait pas de mauvaise surprise dans le jardin, en plus, de ce que j’avais pu voir, toutes les fenêtres étaient intactes. Je revins vers l’avant de la maison, le garage était ouvert et vide, si la maison convenait alors on pourrait y cacher la voiture. La porte de la maison n’était pas verrouillée, mais je n’entrais pas tout de suite, je toquais à plusieurs reprises à la porte avant de tendre l’oreille, mais aucun son suspect ne se fit entendre, alors j’entrais.

Je ressortis dix minutes plus tard, j’avais fouillé chaque pièce, chaque placard et j’étais heureux de dire qu’on allait pouvoir s'installer ici quelques temps. Nous allions y être en sécurité. Je revins à la voiture et me remis derrière le volant. ”La maison est totalement vide, on va pouvoir y passer quelques jours.” Je démarrais la voiture et entrait doucement dans le garage.
©junne.
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Emma Davenport
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Emma Davenport
Sam 4 Avr - 14:03

Ephraïm & Emma
    It’s time to go outside


J’ai presque du mal à y croire quand je vois que nous avions réussi. Pourtant nous l’avions fait, et je ne pouvais retenir une exclamation de joie. « Je savais qu’on allait y arriver. Tes plans fonctionnent toujours. » Je parviens même à avoir un petit rire. Si c’était vrai, nous ne serions pas dans la même voiture maintenant et je ne serais plus amoureuse de lui. Mais tout mes plans pour m’éloigner de lui avait foiré. Puis un silence confortable s’installe dans la voiture. Je me sens en sécurité, malgré les cadavres ambulants que nous rencontrons sur la route. Eph est prudent et sa conduite parvient même à m’endormir. A moins que ce ne soit tout simplement la fatigue qui me rattrape.

Nous ne brisons le silence que lorsque nous sentons qu’il est temps de s’arrêter. Ne serait-ce que pour la nuit. Je lui désigne une maison, remarquant son portail et sa clôture. Eph se prepare immédiatement à aller l’inspecter. Il sort un couteau et deux armes du sac qu’il a péparé et me tend l’une des deux. Je m’en saisis rapidement. « Je vais aller m’assurer que la maison est sur, je veux que tu m’attendes dans la voiture, tu verrouille la voiture dès que je suis sortie et tu ne bouge pas. Dans les jours qui viendront, je t’apprendrais à les affronter, mais pour ce soir, tu reste en sécurité ok ? » J’acquiesce d’un hochement de tête. Si je sais me servir d’une arme, en passant 5 ans enfermée dans une base militaire il fallait bien en arriver là, je n’avais tirer que sur des cibles immobiles. Je n’avais jamais eu à me frotter à ses monstres. Et ce n’était pas le moment d’essayer. Mais le laisser sortir seul me faisait tout autant peur. Il dû le sentir puisqu’il posa sa main sur ma joue, caressant tendrement ma joue. Nous n’avions pas vraiment eu le temps de discuter de ce que cela signifiait pour nous, de partir ensemble. Mais dans ce monde qui était le notre aujourd’hui, il me semblait inutile de cacher nos véritables sentiments. De toute manière, il m’avait toujours été dur de les cacher. Comme à cet instant précis, alors que nos regards s’accrochent l’un à l’autre et que nos visages semblent pris d’un instinct qui leur est propre, se rapprochant doucement l’un de l’autre. C’est lui qui rompt cette connexion, nous ramenant sur l’instant présent et sur les choses plus urgents qui nous attendent. « Je reviens vite, enferme toi. » « Sois prudent. » lui intimais-je alors qu’il sortait de la voiture. Je vérouillais les portières et le suivis du regard autant que je le pouvais. Je le vis disparaitre à l’arrière de la maison avant de réapparaitre pour inspecter le garage ouvert et finalement entrer dans la maison.

Le temps me parait long dans la voiture. Je scrute les alentours, mais tout semble si calme. A tel point que quand il revient, je sursaute. Je dévérouille les portières et il rentre à l’intérieur. « La maison est totalement vide, on va pouvoir y passer quelques jours. » Je lâche un soupir de soulagement. « Tant mieux. » Soufflais-je. Il démarre la voiture et doucement, il fait entrer dans la voiture dans le garage. Une fois le moteur éteint, j’en descend rapidement, en profitant pour lever les bras et m’étirer. Rester trop longtemps dans cette voiture, c’était douloureux. Tandis qu’il ferme la porte de garage, j’ouvre le coffre pour prendre ce qui pourrait nous servir cette nuit, comme les sac de couchage et de quoi manger. J’ai un sourire en direction d’Ephraïm avant d’entrer dans le couloir qui mène à l’intérieur de la maison. Je fais passer mon sac à dos devant moi pour attrapper ma lampe torche. Je l’allume et continueà avancer. J’arrive alors dans la cuisine. « Elle ressemble à celle de chez nos parents, tu trouves pas ? » Je suis un peu prise par la nostalgie sur l’instant. Pourtant on ne pouvait pas dire que je n’avais que de bons souvenirs dans la cuisine de ma mère. Certains même plutôt douloureux concernant Ephraïm.



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Éphraïm Smith
Age : 30 ans
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Éphraïm Smith
Sam 4 Avr - 22:36
It's Time To Go Out
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J’avais garé la voiture rapidement, je ressentais moi aussi la fatigue de la journée et ça faisait bien des années que je n’avais pas autant conduit, alors j’étais contente de pouvoir me poser quelques heures et en plus à l’abri dans une maison. Je descendis de la voiture pour ce que j’espérais la dernière fois de la journée. Pendant qu’Emma commençait à rassembler nos affaires, je sortis pour fermer le portail vérifiant à plusieurs reprise sa solidité, puis je refermais la porte du garage en essayant de faire le moins de bruit possible, on avait la chance d’être dans une zone qui semblait relativement calme au niveau des rampants, ce n’était pas le moment de les attirer en faisant du bruit. Je m’approchais d’Emma, prenant quelques affaires qu’elle avait dans les mains, puis je la suivit à l’intérieur de la maison. Elle éclaira les lieux avec sa lampe torche et j’observais cette cuisine, qui comme elle le dit tout haut, ressemblait énormément à celle où nous avions vécu étant plus jeune. Je ne savais pas si cela me réjouissait ou non, pourtant, j’eus un petit sourire en coin. C’est vrai qu’elle lui ressemble… comme beaucoup de maison américaine j’imagine… Bon je n’avais pas réussis à rester sur une note neutre, il avait fallu que je finisse de parler avec une voix où le ressentiment transperçait.

Il faut dire la maison de nos parents, bien que ce soit là que l’on se soit le plus souvent aimé, était aussi l’endroit où j’avais le plus souffert. J’étais incapable d’en vouloir à Emma, je savais qu’elle avait eut raison, qu’à cette époque, notre amour n’était pas possible à cause du lien qui nous unissait, je savais qu’au cours de ses cinq dernières années à la base, nous avions dû garder nos distances car nous étions pour eux, frères et soeurs. Mais je me demandais maintenant que personne ne savait que nous étions frères et soeurs par alliance, que nous pouvions être qui nous voulions, est ce que nous oserions sauter le pas. Je m’éclaircis alors la gorge, me rendant compte que j’étais resté silencieux et plongé dans mes pensées plus longtemps que je n’aurais dû et qu’elle allait finir par penser que j’étais en colère. Tu veux visiter les lieux, ou bien est ce que l’on se prépare quelque chose à manger d’abord ? Voilà, ne pas rester à rien faire, s’occuper l’esprit et le corps plutôt que de rester trop de temps à la regarder et à la désirer.
©junne.
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Emma Davenport
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Emma Davenport
Dim 5 Avr - 11:40

Ephraïm & Emma
    It’s time to go outside


Ce n'était peut-être pas une bonne idée de se perdre dans les souvenirs. Penser au passé quand il fallait se concentrer sur le présent n’était pas le plus indiqué pour rester en vie. J’en avais conscience. Surtout si cela pouvait réveiller des mauvais souvenirs. « C’est vrai qu’elle lui ressemble… comme beaucoup de maison américaine j’imagine… » Au ton qu’il avait employé, c’était définitivement une mauvaise idée. C’était dans une cuisine qu’il avait découvert que je partais pour mes études. Que je mettais de la distance entre nous deux. Je n’osais plus répondre. Eph semblait s’être plongé dans son silence. L’avais-je mis en colère ? C’était possible. D’un autre côté Ephraïm ne se mettait presque jamais en colère contre moi, même quand je le méritais. Je restais alors sans bouger, ma main tenant toujours ma lampe torche le long de mon corps.

Finalement, il se racle la gorge avant de reprendre la parole. « Tu veux visiter les lieux, ou bien est ce que l’on se prépare quelque chose à manger d’abord ? » Aucune colère dans son ton. Je sens bien que nous allons devoir parler. C’est comme si nos parents étaient là, entre nous deux. Nous ne savons même pas si qui leur est arrivé. Sont-ils encore en vie ? En fuite quelques part ? Je l’espère de tout mon coeur. Sinon leurs fantômes planera toujours entre nous, sur notre relation. Je le sais. Mais saurons-nous un jour ce qui leur était arrivé ? C’est moins sûr. « Peut-être s’occuper de manger tant que le soleil n’est pas encore entièrement couché. Quand on sera complètement dans le noir, ce sera compliqué. » Je tournais mon regard vers la grande double porte ouverte, qui offrait une petite vue sur le salon. « Pas besoin de monter vers les chambres ce soir, on peut dormir dans le salon. »  Je tentais un sourire. « Je crois voir une cheminée, on pourra peut-être s’allumer un feu. » Nous avions besoin de nous poser. De respirer 5 minutes, de prendre le temps de réfléchir à ce qui nous attendait. De discuter.

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Éphraïm Smith
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Éphraïm Smith
Jeu 9 Avr - 11:49
It's Time To Go Out
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J’étais incapable de lui en vouloir, surtout pour une chose qui s’était passé plus de dix ans auparavant. Notre situation était compliquée, notre relation n’était pas facile ni pour elle, ni pour moi et se crier dessus et en vouloir à l’autre pour des décisions prise dans le passé ne nous aiderait pas à avancer aujourd’hui et vu notre situation actuelle, nous avions clairement besoin l’un de l’autre pour avancer. Donc j’avais repris la parole d’un ton calme et posé. Je lui demande ce qu’elle veut faire, mais encore une fois c’est son côté pratique qui prend le dessus et elle décide que l’on doit faire à manger avant qu’il ne fasse trop noir et évidemment, elle a raison, son côté pratique et réfléchis contraste avec mon côté rentre dedans, mais comme toujours c’est ce qui fait que l’on forme une très bonne équipe. On peut faire ça. Je pose alors mon sac sur le comptoir, on ne va pas rester éternellement ici à regarder les alentours, autant commencer à prendre possession des lieux et de toute évidence cela commencera par faire un bon repas. De mon sac je sortis le réchaud que j’avais piquer à la base, il n’était pas énorme et on ne pouvait pas faire de gros repas avec, mais il permettait de faire bouillir de l’eau facilement.

Je tournais la tête vers elle quand elle parla de dormir dans le salon et j’eus un petit sourire en coin. De ce que j’avais vu il y avait de la place effectivement, on ne serait pas trop serré. Pourtant, de ce que j’avais vu en faisant le tour de la maison, il y avait plusieurs chambres à l’étage et mis à part de la poussière elle y serait plus à l’aise pour dormir. C’est comme tu préfères, mais si on change les draps et secouent les couvertures, il y a des lits confortable qui nous attendent à l’étage. Oui des lits, car je n’envisageait pas de dormir avec elle, ce n’était d’ailleurs pas arrivé depuis des années maintenant. Je soupirais doucement, ce n’était pas le moment de penser à ça, je sortis des affaires de mon sac quand elle parla de la cheminée. Je m’approchais d’elle, posant ma main sur son épaule, m’interdisant de l’enlacer comme j’aurais voulu le faire. Alors je te propose une chose, tu t’occupe de nous faire un truc à manger et moi je vais m’assurer que la cheminée fonctionne et que l’on puisse avoir un feu pour cette nuit. Je la regardais alors avec un petit sourire en coin, ma main glissant de son épaule pour aller se poser sur sa nuque.
©junne.
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Emma Davenport
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Emma Davenport
Jeu 9 Avr - 21:40

Ephraïm & Emma
    It’s time to go outside

Mon esprit pratique prend vite le dessus. D’un autre côté, c’est ce qui m’a permis de survivre sans lui et de me pousser à le quitter aussi. Rationnaliser m’a permis de partir. Et si quand je croisais son regard je me sentais coupable de l’avoir quitter ainsi, je savais aussi que c’était la seule chose à faire pour préserver notre famille. Laissez donc la partie réfléchie de mon cerveau au commande m’avait servi. Cela nous avait aider à quitter la Zone 51 sans trop de soucis. « On peut faire ça. » Ephraïm ecoutait d’ailleurs souvent mon esprit pratique. A croire que dans notre équipe il était la force et moi le cerveau. D’un autre côté, cela fonctionnait alors c’est que nous faisions ce qu’il fallait. Il sortit directement le réchaud qu’il avait pu nous récupérer. Nous échangeames un sourire alors que je proposais de dormir dans le salon. « C’est comme tu préfères, mais si on change les draps et secouent les couvertures, il y a des lits confortable qui nous attendent à l’étage. » C’était peut-être très tentant de dormir dans un lit, pourtant l’idée ne m’enthousiasmait pas. Alors il y avait le côté pratique, s’étaler dans cette maison, c’était se compliquer la tâche s’il fallait partir précipitemment. Et puis, il y avait une autre raison, bien plus lier aux sentiments qu’autre chose. « Je ne me vois pas dormir dans la chambre d’un inconnu. Du moins pas tout de suite. » Je me doutais bien que j’y serais bien forcer un jour où l’autre. Mais pour ce soir, c’était un peu trop. Finalement, le cerveau pratique pouvait se mettre en pause. Surtout comme là alors qu’Eph pose sa main sur mon épaule. « Alors je te propose une chose, tu t’occupe de nous faire un truc à manger et moi je vais m’assurer que la cheminée fonctionne et que l’on puisse avoir un feu pour cette nuit. » Il est plus proche de moi qu’il n’a pu l’être durant tout ses derniers mois. Je sens mon coeur s’acceler, avant de se perdre totalement quand sa main se pose sur ma nuque. Il ne lui faudrait qu’un simple mouvement pour que nos lèvres se rejoignent. Il me suffit d’y penser pour que la sensation de ses baisers se reveille. Pour que cette envie, ce besoin, qui ne s’était jamais éteint tout à fait, se rallume. Et sans même que je ne m’en rende compte, mon visage s’est avancé vers le sien. Je parviens à me stopper alors que nos souffles sont déjà entre de se mêlés. Je suis incapable de me défaire et ne parvient pas à me résoudre à traverser les centimètres qui nous sépare. Je parviens juste à murmurer. « Nous voilà retourner à l’âge de pierre. La femme aux fourneaux et l’homme au feu. » En pratique, c’est surtout que je serais bel et bien incapable d’allumer un feu. Tout comme mon regard est incapable de se détacher des siens.

Il a toujours eu cette faculté de me perdre juste en plongeant ses yeux dans les miens. Je ne sais pas s’il en a conscience. Je pourrais presque voir ses sentiments se battre dans ses prunelles. Aucun homme ne m’a jamais regarder comme il le fait. Comme si j’étais extraordinaire. Je me sentais forcément importante dans ses moments là. Il me donnait le pouvoir de lui briser le coeur ou de au contraire de le ramener à la vie. C’était dur de résister à la force de son amour. Surement parce qu’il faisait écho au mien. « Eph... » dis-je comme si j’étais  bout de souffle. Au diable mon esprit pratique. Avant même de l’avoir totalement décidé, mes lèvres ont trouvé les siennes.
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