Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 :: Nevada :: OTHERS PLACES Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Find me and I'm gonna live with ya (Philaé & Lilas)

Jeremiah Swann
Age : 33 ans.
Messages : 7
Ici depuis le : 01/04/2020
SOLITARY





Jeremiah Swann
SOLITARY
Mer 1 Avr - 15:00

Find me and I'm gonna live with ya

Philaé & Lilas & JeremiahPour toi, j'étais prêt à faire semblant. D'aller bien même en étant triste. Pour toi, j'étais prêt à faire semblant. D'être fort alors que je souffrais. J'aurais souhaité que l'amour soit parfait. J'aurais souhaité que mes faiblesses puissent être masquées. J'ai pris soin d'une fleur qui ne peut éclore. Dans un rêve qui ne peut devenir réalité.
☾ ⋆  ☾ ⋆ ☾ ☼ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽

Si tu tentes bien évidemment de mettre la douleur qui irradie le coin de ton œil droit, au niveau de ton arcade sourcilière, tu ne peux néanmoins pas retenir cette grimace, caractéristique qui vient se peindre sur ton visage et déforme tes traits. Tu sens le liquide chaud et poisseux qui coule lentement le long de ton visage, sur ta joue, jusqu'à rejoindre ta mâchoire pour finalement échouer sur le haut de ta chemise. Cependant, tu n'as pas spécialement le temps de t'en soucier, si tu parviens à éliminer le tout premier rôdeur qui se rue sur toi sans grande difficulté, tu te rends rapidement compte qu'il n'était pas seul, et rapidement, Jeremiah, te voilà aux prises avec les deux suivants, tentant de faire abstraction de l'odeur qui s'échappe de leur corps – décidément, tu n'as jamais réussi à te faire à cette affreuse odeur de pourriture – tu luttes aussi pour éloigner ta peau de leurs mâchoires qui claquent, encore et encore et que tu entends distinctement malgré leurs grognements infâmes. Tu ressens parfaitement la fatigue, les restes de stress et d'inquiétude dans tes muscles, à tel point que tu peines à te défaire d'au moins l'un des morts vivants afin d'éliminer l'autre, vraiment, il te faut de longues, bien trop longues minutes pour enfin penser à envoyer ton pied dans la cheville déjà fragilisée du moins imposant pour le faire chuter, là, tu parviens enfin à planter ta lame dans l'un des orifices oculaire de celui qui reste, puis, à simplement écraser le crâne du second avant qu'il ne se redresse …

C'est à ce moment précis que tu sursautes, cependant. Lorsqu'un coup de feu retentit, tu te précipites à l'avant de la voiture pour y trouver une Philaé dans un piètre état, et un rôdeur au crâne déjà en bouillie pas loin, à ses pieds. Durant un instant, tu songes à essayer de savoir ce qu'il vient de se passer, tes yeux passent du cadavre à la rouquine avant de se fixer sur Lilas dont la portière est ouverte, cependant, tu abandonnes et du pied, tu pousses le cadavre avant de te baisser. L'un de tes mains passe sous les genoux de Philaé, tandis que ton deuxième bras vient se loger dans son dos. « Accroche toi à moi. » Tu la soulèves alors, un peu maladroitement avec ce qu'il te reste de force dans les bras, puis, tu fais le tour de la voiture pour venir ouvrir tant bien que mal la portière arrière, là, tu déposes la jeune femme sur les sièges – en manquant probablement de délicatesse – avant de refermer. Tu reviens alors vers Lilas, et quand bien même tu l'aurais voulu, tu ne prends pas non plus le temps d'être plus doux ou prévenant avec elle, non, tu t'approches simplement pour soulever ses jambes et la forcer à s'asseoir à l'intérieur de l'habitacle avant de refermer sa portière à elle aussi et de courir de réinstaller au volant.

C'est lorsque tu es de nouveau au volant de Lola que tu prends le temps de soupirer, lourdement. Tu sais que Lilas et Philaé n'étaient pas les seules … et pourtant, il te suffit de tourner la tête pour observer Lilas, et de jeter un œil dans ton rétroviseur pour regarder Philaé pour prendre la décision de ne t'occuper que d'elles. De toutes façons … elles sont les seules qui t'importent réellement, et si tu joues davantage au héros, Lilas ne manquera certainement pas de te le faire payer. « Je vous ramène au château. » Dis-tu simplement avant d'enclencher la marche arrière pour faire demi-tour.


Codage par Magma.
Revenir en haut Aller en bas
Philaé Anderson
Age : 26 ans
Messages : 4
Ici depuis le : 01/04/2020





Philaé Anderson
Mer 1 Avr - 16:14
Someone call the doctor
♪ hold me and tell me, is love an addiction, an overdose ? I'm falling deeper into it... ♫
L’odeur du bitume chauffé était écoeurant, pourtant je n’arrivais pas à bouger pour réduire l’odeur. J’avais entendu la voiture freiner brutalement, pour s’arrêter à quelques mètres de moi. A cet instant, je me demandais ce qui serait le moins douloureux, me faire dévorer par des zombies, écrasé par une voiture, je n’arrivais même pas à avoir peur à propos de l’identité des personnes dans la voiture. J’entendis une portière s’ouvrir, puis des bruits de lutte, quelqu’un se battait contre les zombies. Je pouvais peut être en déduire, que s’ils tentaient de me sauver ce n’était pas pour me faire du mal après… non ? Avec lenteur, je me tournais, roulant lentement pour me retrouver sur le dos, mais là encore je ne réussis pas à voir qui était autour de moi et bouger me demandais tellement d’effort, seulement, je réussis à voir ce zombie qui était bien trop proche de moi, quelques mètres et il ne ferait qu’une bouchée de moi et j’avais décidé que non, clairement, je ne voulais pas finir dévorer. “Non” Je puisais dans mes dernières forces pour tenter de reculer, pour repousser l’inévitable, le bruit du combat était toujours aussi intense et … je poussais un cri quand une première détonation retentit et que la balle éclata le bitume au pied du zombie qui lui ne ralentit pas, ne tourna même pas la tête fixé sur son prochain repas.

L’adrénaline me donna un sursaut d’énergie et je tournais la tête vers la voiture pour voir Lilas, viser de nouveau, tirer et au bruit d’un corps qui chutait au sol réussir son coup. Ma tête reposa au sol alors qu’un immense soulagement m’envahit, si j’avais été moins mal au point, j’aurais peut être réussit à réagir, mais là, je me contentait de rester immobile à fixer le ciel, incapable de comprendre ce qui avait pu se passer en si peu de temps. Combien de temps je reste comme ça immobile sur la route, j’ai le temps de remarquer qu’il y a pas mal d’oiseau dans le ciel, mais dommage pas un seul nuage, j’aurais peut être pu y trouver des formes, ça aurait passé le temps, je pouffais presque à cette idée venu d’une autre époque. Je poussais un petit cri en sursautant quand je sentis une main se glisser sous mes genoux, en un instant une centaine de scénario s’était réalisé dans ma tête, mais c’était juste Jeremiah qui me demanda de s’accrocher à lui. Je hochais la tête puis me fis l’impression d’être un paresseux sous xanax quand je soulevais mes bras pour les accrocher à son cou. ”Merci !” Ma voix me semblait étrange comme ne provenant pas de ma gorge et je le laissais m’installer dans la voiture, certes, il était brusque, mais je pouvais comprendre son envie de quitter les lieux, même moi, je ne comprenais pas ce qui s’était passé et pourtant, j’avais été au coeur de l’action.

Je posais ma tête contre la portière quand elle fut refermé, poussant un petit soupir de soulagement quand l’odeur familière de la Jeep me chatouilla les narines. J’observais Lilas qu’il avait fait remonter dans la voiture, elle ne semblait pas en meilleur état que moi. ”Lilas ?” J’attendis qu’elle tourne la tête vers moi alors que Jeremiah refaisais le tour de la voiture pour se mettre derrière le volant, je lui fis un pauvre sourire, mais un sourire quand même. ”Tu as été courageuse.” Elle s’était retrouvée sur cette table, elle avait faillit subir cette opération douloureuse et pourtant elle n’avait montré aucun signe de faiblesse. Je l’avais encouragé à ne rien montrer, à être forte, pourtant, je n’étais pas sur qu’à sa place, j’aurais réussi. Sans attendre la voiture démarra et les paroles de Jeremiah me firent énormément plaisir, pourtant, j’avais besoin d’une confirmation avant de pouvoir me détendre, car une idée me tournait maintenant en tête, juste avant mon enlèvement, j’avais laisser Skye, seule dans la chambre. ”Jeremiah ? Skye va bien hein ?” J’avais besoin de savoir que quelqu’un veillait sur elle, qu’elle n’était pas elle aussi dans une cage à subit des horreur.
©junne.
Revenir en haut Aller en bas
Lilas Holden
Age : 22 ans
Messages : 6
Ici depuis le : 01/04/2020





Lilas Holden
Mer 1 Avr - 22:13

Le trio d'enfer
    Find me and I'm gonna live with ya

Faible. J'étais faible.

Je n'avais jamais été très forte. Je prenais même souvent des décisions débiles comme pouvait en attester Chuck dans ma main droite que je sortais trop souvent. Mais je n'étais pas faible.

La je l'étais.

Tuer ce rôdeur avait épuisé mes dernières forces. Pourtant je savais que ce n'était pas physique. C'était mental. J'avais déjà été plus fatigué, moins nourris et je m'étais quand même défendu. Alors certes avais été droguée mais ce n'était pas ça le problème. C'était la peur. La peur que ces types en blouse blanche avait réussi à me faire ressentir. J'avais toujours eu peur, depuis le moment où nous avions quitté la maison avec papa jusqu'à maintenant. Mais je savais la contrôler. Je balançais des vannes et je la contrôlais. La je n'y parvenais plus.

C'est à plein si je vis Jeremiah ramener Philae dans la voiture. Je me laissais faire alors qu'il faisait rentrer mes jambes nus dans la voiture. Je voulais juste me rouler en boule et pleurer. Mais pas maintenant. Je serrais un peu plus fort la crosse de Chuck. « Lilas ? » Je tournais la tête vers elle et croisais son regard alors qu'elle tentait de me sourire. C'était sa voix qui m'avait permis de ne pas donner la joie à ses tordus de m'entendre crier. Mais croiser ses yeux maintenant me replongeais aussi dans mes souvenirs. « Tu as été courageuse. » J'essuyais une larme solitaire qui s'était échappée et lui attrapais la main, la serrant doucement entre mes doigts. « Toi aussi. » lui chuchotais-je. Je tenais toujours sa main quand Jeremiah monta dans la voiture. Une part de moi sentait qu’elle allait avoir besoin de Philaé pour aller mieux. Nous avions vécu ensemble, il semblait normal que nous nous en sortions ensemble. Pourtant pour le moment, je me revoyais sangler à cette table, incapable de me défendre.

« Je vous ramène au château. » La voix de Jeremiah me fait doucement revenir sur l’instant présent. Il y a quelques minutes encore, j’aurais certainement défendu qu’il fallait encore aller chercher Eden et l’autre brune, mais je n’en avais plus la force. Et un regard vers Jeremiah me suffit à comprendre que je ne suis pas la seule. Philaé non plus n’est plus en état de se battre. Et puis Skye l’attends. D’ailleurs, il n’est pas étonnant que sa prochaine question soit à propos de sa fille. « Jeremiah ? Skye va bien hein ? » Je garde sa main dans la sienne en attendant la réponse. Une fois rassurée sur l’état de la petite, je lâche sa main et regarde un peu plus Jeremiah. « Tu es blessé. » Lui dis-je. Ce n’est pas une question, c’est une constatation au vu de son visage en sang. « Je peux conduire si tu veux. » Ca j’en étais capable. Me battre pas sûre, mais conduire oui. D’autant que Lola était de nature douce et conciliante. Bon, il faudrait que je le fasse pieds nus, mais il n’y avait pas mort d’homme. Techniquement, je n’avais aucune blessure physique. Tout était dans ma tête et je ne savais pas combien de temps il me faudrait pour m’en remettre. C’était sans doute le plus dur dans l’histoire. Cette perte de contrôle.
Revenir en haut Aller en bas
Jeremiah Swann
Age : 33 ans.
Messages : 7
Ici depuis le : 01/04/2020
SOLITARY





Jeremiah Swann
SOLITARY
Mer 1 Avr - 22:44

Find me and I'm gonna live with ya

Philaé & Lilas & JeremiahPour toi, j'étais prêt à faire semblant. D'aller bien même en étant triste. Pour toi, j'étais prêt à faire semblant. D'être fort alors que je souffrais. J'aurais souhaité que l'amour soit parfait. J'aurais souhaité que mes faiblesses puissent être masquées. J'ai pris soin d'une fleur qui ne peut éclore. Dans un rêve qui ne peut devenir réalité.
☾ ⋆  ☾ ⋆ ☾ ☼ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽

C'est trop pour toi, cette fois, Jeremiah. Tu as tes limites, toi aussi, elles sont difficiles à voir, encore moins à atteindre parce que, tu es fort. C'est un fait. Tu peux supporter, endurer bien des choses, tu peux faire face à la mort, tu la regarder en face chaque jour que Dieu fait. Tu peux porter Lilas, Philaé et la petite à bout de bras s'il le faut, tu peux croiser des morts tous les jours, tu peux courir sur des kilomètres sous la pluie, tu peux te battre … Tout ça, tu peux le faire. C'est ton monde, le votre même. Celui dans lequel il vous faut survivre maintenant, et depuis cinq ans maintenant, tu te fiches bien de tout ça. Les rôdeurs, c'est devenu ta réalité mais là, aujourd'hui, la peur que tu as ressenti est lié aux être humains, uniquement à eux. C'est eux qui sont venus, eux qui les ont emmenées. Et ça, tu vois, tu ne peux ni nier, ni véritablement le cacher, ça te fais peur, autant que ça te mets en colère. Tu sens cette boule de rage en toi, elle s'est installée là, au creux de ta poitrine, à t'en faire mal. Tu la contiens, évidemment, tu luttes pour l'enfermer tout en sachant que ça finira bien par exploser, à un moment donné.

Tu donnes un coup de volant, un peu trop brusque, et puis, toujours avec autant de brutalité, tu viens passer la première et tu appuies sur l'accélérateur pour relancer la jeep sur la route droite, direction le château. Tu es littéralement crispé sur ton volant, tes yeux sont accrochés à la route et ta mâchoire est serrée. Tu te forces à soupirer, et à relâcher un peu de pression uniquement parce que tu entends la voix de Philaé demander des nouvelles de sa fille et là, tu lèves à nouveau les yeux pour l'observer à travers le rétroviseur. « Elle va bien, elle est au château, ils s'en sont occupés. » Par « ils » tu entends simplement les gens de là-bas. Des gens que vous ne connaissez même pas, ou pas vraiment, certes, des gens auxquels dans d'autres circonstances, tu n'aurais certainement pas laisser cette enfant seulement … tu n'as pas eu le choix, c'est ton excuse. Tu ne pouvais pas emmener cette petite-fille avec toi. Tu t'en veux. Tu te sens coupable de tout. Pour Lilas, pour Philaé, pour Skye. Pour tout. Comme toujours, Jeremiah, tu as choisi de tout porter sur ton dos. Tu aurais du les voir. Les entendre. Les en empêcher. Tu as toujours dis que tu les protégerais, tu l'as plus ou moins bien fait, jusqu'à présent et là … Tu avais échoué, lamentablement.

Comme pour libérer encore un peu de ta rage, tu appuies encore davantage sur l'accélérateur, malmenant clairement le moteur de ta jeep durant quelques minutes avant de penser à passer une vitesse pour la soulager. « Je vais bien, c'est juste une coupure. » D'ailleurs, tu passes ton bras sur ton arcade qui saigne encore pas mal, étalant une traînée de sang disgracieuse sur ton visage déjà couvert de poussière et de sueur. « Repose toi. » Tu finis par tourner la tête, pour l'observer. Elle a la même tenue que lorsqu'elle est allée se coucher, ce soir-là, mais, c'est surtout son expression, son regard aussi qui viennent te faire comprendre que quelque chose de grave est arrivé. Et tu as subitement des tonnes de questions, des questions que tu gardes pour toi pour ne pas risquer de brusquer les deux femmes, du moins … pour quelques secondes seulement. « Ils t'ont touchée ? Ils t'ont fait du mal ? » Il y a des tas de choses qui te passent par la tête, tu connais le passé de Philaé, alors tu sais quel genre de monstres circulent sur les routes … le simple fait d'y penser te fais serrer le volant encore un peu plus, jusqu'à en fait blanchir chacune de tes phalanges. « T'es blessée, Philaé ? » T'as même pas pris la peine de vérifier ça ...


Codage par Magma.
Revenir en haut Aller en bas
Philaé Anderson
Age : 26 ans
Messages : 4
Ici depuis le : 01/04/2020





Philaé Anderson
Jeu 2 Avr - 10:20
Someone call the doctor
♪ hold me and tell me, is love an addiction, an overdose ? I'm falling deeper into it... ♫
Je pouvais comprendre en partie ce qu’elle ressentait, l’horreur de l’enfermement j’avais subie, mais même si ses hommes m’avaient utilisé pour leur plaisir et comme défouloir, ce qu’avait failli vivre Lilas était tout aussi traumatisant, je ne pouvais m’imaginer sanglé à cette table, dans l’attente qu’un docteur censé normalement vous soigner, prendre soin de vous, vous utilise comme cobaye. Je lui serrais la main et comme elle, quelques larmes s’échapèrent quand elle prit la parole, ce n’était pas de grosse larmes, j’étais trop épuisée pour ça, mais je sentais que plus tard, quand j’irais mieux physiquement, il faudrait que l’on prenne le temps toute les deux d’en discuter, se soutenir pour réussir à surmonter l’épreuve. En pensant à plus tard, l’image des autres filles présentes dans la cage avec nous me vint en mémoire, celle qui avait subi la ponction lombaire, je me demandais si elle était capable de se déplacer et celle qui avait soudain perdu l’esprit, elle était comme moi, elle avait eut le malheur de croiser la route d’Azazel, mais celle qui m’inquiétais le plus, c’était Eden, nous la connaissions et je ne pouvais pas oublier les mots du médecin sur son état. Pourtant, j’étais égoïste, car quand il parla de rentrer, à aucun moment je n émis l’idée d’aller la chercher.

Non je ne voulais plus courir les routes, je voulais rentrer me reposer et sentir Skye dans mes bras, d’ailleurs même si elle était entourée d’inconnus, je me détendis totalement quand Jeremiah m’indiqua qu’elle était en sécurité au château. J’eus même la force de faire une trace d’humour, histoire de peut être détendre l’atmosphère. ”Garrett va finir par me couter cher en baby sitting.” Bon d’accord ce n’était pas drôle du tout, mais j’eus un sourire en pensant à l’homme qui me terrifiait auparavant et qui avait finit par devenir l’une des personnes les plus proches de la petite fille. Après cela je fermais les yeux, respirant profondément, n’écoutant qu’à moitié ce qu’ils étaient en train de dire à l’avant. Mon corps était encore engourdis par les anesthésique et je me souvenait aussi du coup de matraque électrique qui m’avait été donné dans la cage. Je frissonnais alors violemment, ouvrant brusquement les yeux pour voir que non, j’étais maintenant en sécurité.

C’est à ce moment que Jeremiah questionna Lilas, malgré le sérieux du moment, j’eus un petit sourire en coin en pensant qu’il avait tout de même réussis à contenir ses questions tout ce temps avant d’exploser. Je la laissais répondre, écoutant attentivement sa réponse avant de légèrement sursauté quand il me questionna à mon tour. Est ce que j’étais blessée ? Je sentais encore la brûlure de la matraque, mais ce qui était le plus douloureux, c’était la plaie sur le flanc droit, j’avais l’impression que ça ne saignait plus beaucoup, mais j’allais avoir besoin de soin. ”Quand je me suis réveillée la deuxième fois, j’étais dans une maison abandonnée… il y avait un militaire, je me suis approché de lui et quand j’ai manqué de lui tomber dessus il m’a repoussé, je suis tombée sur des débris de verre et un morceau c’est enfoncé dans mon flanc droit. Je ne pense pas que ce soit grave, et ça à presque arrêté de saigner.” Je parlais de manière détachée, mais je sentais les trémolo dans ma voix alors que la peur reprenait le dessus en pensant à nouveau à cela. Me détacher des événements étaient devenu ma manière de survivre, je savais que ce n’était pas la chose à faire, qu’il fallait au contraire les affronter, mais je ne m’en sentais pas prête pour le moment.
©junne.
Revenir en haut Aller en bas
Lilas Holden
Age : 22 ans
Messages : 6
Ici depuis le : 01/04/2020





Lilas Holden
Jeu 2 Avr - 11:19

Le trio d'enfer
    Find me and I'm gonna live with ya

C’était à la fois le vide dans ma tête tout comme la tempête. Les pensées se bousculaient sans que j’ai le temps de les capturer, de les comprendre. J’écoutais d’une oreille distraite. Je me sentais tout de même rassurer de savoir Skye en sécurité, j’eus même un léger sourire en entendant Philaé parler des frais de baby sitting qu’allait lui demander Garrett.

Je me concentre sur Jeremiah pour essayer de redevenir moi-même. Comme toujours il est ma bouée, mon point d’ancrage. Je remarque le sang sur son visage, me rend compte que lui aussi est blessé. Je me propose alors pour prendre le volant, parce que c’est bien la seule chose que je peux faire. « Je vais bien, c'est juste une coupure. » Bien sûr, il va bien… C’est un héros après tout. Si j’avais un peu plus de force, je lui rappelerais qu’il est ridicule à se comporter comme captain america. Déjà parce que j’avais toujours préféré Tony Stark et aussi parce qu’il est loin d’avoir ses abdos. Mais je n’en ai pas la force. « Repose toi. » Je pose alors ma tête sur le fauteuil, gardant mes yeux fixés sur lui. Comme quand il m’a retrouvé tout  l’heure, je me sens incapable de m’éloigner de lui à nouveau. Comme si l’avoir sous mes yeux me faisait me sentir en sécurité. Je croise son regard alors qu’il tourne la tête pour me regarder. Je sens bien qu’il n’aime pas ce qu’il voit dans mes yeux. Je vois ses doigts se crisper sur le volant. Mais je ne réagis même pas à son accélération. Pauvre Lola. Mais elle a l’habitude de supporter ses assauts de colère. Et pour une fois, je ne veux même pas lui reprocher. Il s’est inquiété pour moi. Pour nous. Et il ne sait même pas exactement ce qui nous ait arrivé. « Ils t'ont touchée ? Ils t'ont fait du mal ? » Voilà, je le connaissais bien mon papi. Je secouais la tête à la négative. Je n’étais pas sure des mots qui allaient franchir mes lèvres. « Non, ils...  » Je savais qu’il allait falloir que je raconte ce qui m’était arriver. Mais je n’étais pas encore prète. Si Philaé voulait le raconter à ma place, cela m’allait aussi. Je me contente alors de dire la seule chose que je pouvais encore dire. « Ils n’en ont pas eu le temps. » Je ne savais toujours pas ce qui avait stoppée leur projet, mais je m’en fichais pour le moment. Je prend une inspiration et lève ma main gauche -la droite serrant toujours Chuck avec force- pour la poser sur le bras de Jeremiah. Je sens les muscles de ses bras tendus sous mes doigts. Oui, Lola devait bien le sentir. « Ils ont pas eu le temps de me blesser. » Du moins physiquement. Psychologiquement, c’était une autre histoire. Au moins, si j’avais un doute, maintenant je sais que je ne suis pas fan de bondage. Haha.

Si j’étais encore capable de faire de l’humour dans ma tête, c’est que j’allais m’en sortir. Non ?!

« T'es blessée, Philaé ? » demande t-il finalement. « Quand je me suis réveillée la deuxième fois, j’étais dans une maison abandonnée… il y avait un militaire, je me suis approché de lui et quand j’ai manqué de lui tomber dessus il m’a repoussé, je suis tombée sur des débris de verre et un morceau c’est enfoncé dans mon flanc droit. Je ne pense pas que ce soit grave, et ça à presque arrêté de saigner. » Je fronçais les sourcils. C’était étrange pourquoi deux façons de faire différente. Alors que moi et l’autre fille on avait été lâché en pleine nature, elle, un soldat était restée avec elle. Puis la grosse différence me vint à l’esprit. « Ils ont dû me lâcher dehors en voyant que l’autre fille était morte. » murmurais-je plus pour moi-même que pour mes camarades. Peut-être qu’ils avaient juste eu l’intention de nous éloigner le temps de régler un problème. Peut-être qu’ils avaient eu l’intention de continuer à faire leur expérience sur nous. Je me redressais d’un coup en me rendant compte de ce que cela signifiait. « Eden et Hiderley sont peut-être encore avec eux ! On peut pas les laisser là-bas ! » Eden et son bébé, non c’était inconcevable. Et la cinquième fille. Nous ne connaissions même pas son prénom. Nous n’avions que son nom...

Revenir en haut Aller en bas
Jeremiah Swann
Age : 33 ans.
Messages : 7
Ici depuis le : 01/04/2020
SOLITARY





Jeremiah Swann
SOLITARY
Jeu 2 Avr - 18:01

Find me and I'm gonna live with ya

Philaé & Lilas & JeremiahPour toi, j'étais prêt à faire semblant. D'aller bien même en étant triste. Pour toi, j'étais prêt à faire semblant. D'être fort alors que je souffrais. J'aurais souhaité que l'amour soit parfait. J'aurais souhaité que mes faiblesses puissent être masquées. J'ai pris soin d'une fleur qui ne peut éclore. Dans un rêve qui ne peut devenir réalité.
☾ ⋆  ☾ ⋆ ☾ ☼ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽

T'es tendu. Tu l'es rarement autant, même si tu passes quasiment toute ta vie sur la défensive, surtout depuis le début de cette épidémie, tu as rarement été dans un tel état de stress et de colère. Et tu sais quoi ? Tu te contiens. Quand on te connais assez, on sait parfaitement que tu n'es pas du genre à montrer tes sentiments ou tes émotions si facilement, alors, oui, tu essayes de continuer sur cette lancée. Si tu te laissais aller, tu donnerais un bon coup de frein, tu sortirais de cette voiture pour hurler un bon coup et surtout, tu donnerais quelques coups dans les pneus de cette pauvre voiture. Pas étonnant que t'en prennes si soin, quand on sait tout ça.

Les yeux de nouveau bien accrochés à la route, tes oreilles elles sont grandes ouvertes. Tu gardes en toi un million de questions, alors, forcément, tu écoutes les quelques réponses que tu as obtenu, il est évident que tu essaieras d'en savoir plus un peu plus tard mais pour l'instant, cette question, c'est celle qui te mine le plus, celle qui maintien cette boule de nerfs si serrée et qui franchement, te donnes envie de tout éclater. Et … Elle va bien. Du moins, ils ne l'ont pas touchée. Ils n'en ont pas eu le temps, et franchement, Jeremiah, si tu n'as jamais été du genre à prier, ou à remercier une quelconque entité supérieure, cette fois, tu serais prêt à tomber à genoux et à remercier le ciel, les nuages, la lune, et même les foutus rapaces qui planent en ce moment au dessus de vos têtes, tiens. Tu n'oses même pas imaginer ce que tu aurais pu faire, si sa réponse avait été différente … honnêtement, mieux valait éviter de penser à ça, parce que, tu aurais probablement fait un carnage.

Et tu soupires. Un grand coup. Ta langue claque contre ton palais, et puis. « En parlant de Garrett ... » Cet espèce de crétin. Bon sang, tu le revois encore avec sa fichue guitare, si tu avais le temps, et l'énergie, tu pourrais même rire de la scène, tiens. Quel humour, hein Jeremiah ? Franchement. « Il s'est fait … un rôdeur l'a bouffé. » Ah. Ah bah bravo. Le … Le tact, Jeremiah. Non. Évidemment, ça ne fait pas partie de ton vocabulaire, ça. Au moins, tu leur épargnes le passage où tu as du toi-même lui régler son compte, froidement, sans même attendre qu'il n'atteigne la case « mort vivant » d'ailleurs. Tu ne lui avais pas laissé la moindre chance d'en arriver là, un mal pour un bien, sûrement. Encore une preuve de ce dont tu étais capable, lorsque tu étais véritablement sous pression. « Bref ... » Bref. Tu n'as ni l'envie, ni la force de t'attarder sur ce sujet. Pour toi, le simple fait d'annoncer sa mort est suffisant, il n'y a rien que tu ne puisses ou ne veuilles ajouter. « On est presque arrivés, tu passeras voir le médecin après avoir vu Skye. » Tu agis brutalement de façon bien trop mécanique, comme si, tu craignais véritablement que tes émotions ne déborde, et que ça ne créer plus de problèmes qu'autre chose.

Tu donnes un coup de volant un peu brusque après quelques minutes, t'engageant dans le chemin de terre et de sable que tu reconnais parfaitement, il n'y a qu'à le suivre pour retourner au château, c'est facile. Si facile que conduire t'ennuies. Parce que t'as besoin de t'occuper les mains. De bouger. De t'agiter. En fait, là, maintenant, t'as besoin d'un sac de sable dans lequel frapper, mais à défaut, tu viens juste ouvrir ta vitre et poser ton bras sur le rebord de la portière. « Hors de question. De toute façon, Isaïah est parti à sa recherche … j'y retournerais si nécessaire, mais vous deux, je vous ramène. » Et puis quoi encore ? Comme si tu allais les ramener là-bas, alors que tu étais venu pour les en sortir, à la base. « On fera ce qu'il faut pour les récupérer si c'est possible. »

Et puis tu retombes dans ton silence, comme pour clore la discussion. Et ce n'est qu'une fois que la grille du château apparaît dans ton champ de vision que tu te mets à klaxonner, deux fois afin qu'on t'ouvres rapidement sans que tu n’ai besoin de descendre de la jeep.


Codage par Magma.
Revenir en haut Aller en bas
Philaé Anderson
Age : 26 ans
Messages : 4
Ici depuis le : 01/04/2020





Philaé Anderson
Ven 3 Avr - 15:47
J'étais épuisée, je n'avais pas d'autres mots pour définir mon état. Je souffrais physiquement, mais ce n'était pas réellement ça qui m'affaiblissait, mais plutôt tout ce qui avait pu se passer en si peu de temps, qui aurait cru que quelques heures seulement s'était écoulées depuis notre enlèvement… J'avais l'impression qu'au contraire nous étions partie depuis des jours et des jours. Je sentais mon corps se détendre petit à petit alors que la chaleur de l'habitacle m'envelopait comme une couverture familière. Pourtant cette détente fut de courte durée, j'avais parlé de Garrett car depuis ce fameux jour de pluie il était devenu celui qui gardait le plus souvent Skye, ils avaient une relation particulière tout les deux parfois comme s'il était son père. Cette idée me menait toujours à deux pensées bien distincte, l'idée que le père de Skye aurait pu être un être fabuleux, s'il n'avait pas été ce monstre et donc ma deuxième idée, comment faire si un jour Skye me demandait qui était son père, cette question me donnait des cauchemars. Seulement, Jeremiah me sortit de mes pensées de la manière la plus brutale qui soit. Garrett était mort, ils avaient été tué par un rôdeur et… Je sentis mes yeux se remplir de larmes, certes les débuts avaient été dur, oui je n'avais jamais été aussi proche comme je pouvais l'être avec Jeremiah, mais on avait fini par être des amis et même si avec le temps nous devrions être habitué à perdre des proches, ça n'en faisait pas moins mal.

Je pensais ensuite à Lilas, elle, elle était très proche de lui, sans hésiter, je me rapprochais d'elle et posais ma mains sur son épaule, je ne prononçait pas un mot, c'était inutile, d'une simple pression j'espérais lui donner tout mon soutient alors que les larmes continuait de couler le long de mes joues. Ma position me fait mal, mais je ne bougeais pas, je posais ma tête contre la vitre, tenant l'épaule de Lilas, c'était pas grand chose, mais ce contact me rassurait et m'aidait à garder pied. Je poussais un soupire quand il parla d'un médecin, c'était bête mais j'étais pas franchement pressée d'en voir un, seulement pas sur que Jeremiah ou Lilas accepte de me soigner eux même et je n'avais pas le courage d'argumenter. "D'accord." Je me resignais en frissonnant

Je fermais un instant les yeux, me laissant bercer par la conduite de Jeremiah, même si celle ci était brutal, une fois encore elle était rassurante car familière. Je sursautai quand la voix de Lilas résonna, elle aussi s'inquiétait pour les filles et j'étais d'accord avec elle, on ne pouvait pas les laisser dehors, surtout Éden, même si nous n'étions pas très proche, elle était une membre du château et son état ne lui permettait pas de rester dehors en plein soleil, sans manger ou boire. La réponse de Jeremiah ne me surprit pas cependant, Isaiah n'aurait pas pu rester au château et Jeremiah refusais de nous mettre plus en danger. Ma main qui était toujours sur l'épaule de Lilas se serra doucement.

Je me perdis dans la contemplation du paysage, il n'y avait pas grand chose à voir, mais ça m'empêchait de m'endormir et je pus voir que bientôt je reconnaissait le paysage et enfin la grille du château fut devant nous. Ce n'est que là que je lachais l'épaule de Lilas, me redressant en attendant fébrilement que la grille s'ouvre, j'avais besoin de voir Skye, de sentir ses petits bras autour de mon coups et alors je saurais que tout était vraiment terminé. Jeremiah se gara devant l'entrée du château ou les gens s'étaient rassembler pour s'assurer que tout allait bien. Je voulais ouvrir la portière, courir jusqu'à elle, mais je ne savais même pas si je réussirait à tenir debout.
Revenir en haut Aller en bas
Lilas Holden
Age : 22 ans
Messages : 6
Ici depuis le : 01/04/2020





Lilas Holden
Ven 3 Avr - 17:03

Le trio d'enfer
    Find me and I'm gonna live with ya

Jeremiah semble se détendre un peu - mais alors vraiment un chouia à peine perceptible- quand je lui dis qu’ils n’ont pas eu le temps de me faire du mal. Cela c’était jouer à cinq minutes près, j’en avais effroyablement conscience, mais c’était la vérité. Du moins physiquement. Mais visiblement d’autres n’avaient pas eu cette chance. « En parlant de Garrett ... » Juste au ton qu’il a employé, je sais que je ne vais pas aimer la suite. Certains me diront qu’il employait toujours le même ton bourru, mais non, moi, je sentais très bien la différence. Et là, c’était le ton j’ai une mauvaise nouvelle. « Il s'est fait … un rôdeur l'a bouffé. » Et ça tombe comme un couperet sur un mort. Ca sonne dans ma tête et pourtant, je suis incapable de réagir. Garrett était mon ami, mais je n’étais même pas capable de le pleurer. Peut-être plus tard, quand je serais parvenu à pleurer aussi sur mon triste sort. Quand on sera au chaud et à l’abri. Là, je suis juste abasourdie. Sûrement sous le choc. La main de Philaé se pose sur mon épaule. Je lâche finalement Chuck pour poser la mienne sur la sienne. « Bref ... » Jeremiah n’a jamais vraiment eu de tact et je ne suis pas vraiment étonnée de ce bref. C’est d’ailleurs assez drôle quand on y pense. Un type qui était mondialement connu par le passé est aujourd’hui résumé par un bref. La vie a un humour noir des plus décapants. Avouez c’est drôle ! … Non ?! Bref…

« On est presque arrivés, tu passeras voir le médecin après avoir vu Skye. » Jeremiah est sur le point d’imploser, je le sens bien. Il suffit de voir ce coup de volant des plus brusques. J’espère pour lui qu’il n’existe pas une association pour les Jeep malmenés, Lola pourrait sinon lui demander une fortune en dommages et intérets. Mais c’est finalement moi qui craques un peu plus alors que je me rend compte que les autres filles sont peut-être toujours dans les mains de nos ravisseurs. Encore une fois, c’est Jeremiah qui me ramène sur Terre. Plus exactement, sa colère. « Hors de question. De toute façon, Isaïah est parti à sa recherche … j'y retournerais si nécessaire, mais vous deux, je vous ramène. » Bon, au moins, quelqu’un est parti chercher Eden, mais la brune, personne n’ira jamais la chercher. Pas sûre que ce soit le genre de son campement… « On fera ce qu'il faut pour les récupérer si c'est possible. » Je n’ose même pas ouvrir la bouche tellement il irradie de colère. C’est encore sur Lolas qu’il se venge en appuyant sur son klaxon. La main de Philaé serre davantage mon épaule. Elle aussi doit s’inquiéter pour les filles. Mais nous ne disons rien. Soit parce que nous n’en avons pas la force, soit parce que nous avions bien conscience que cette tête de pioche de Jeremiah ne changera pas d’avis. Et que dans le fond, il a raison aussi…

Nous passons vite le portail et finalement nous sommes de retour au bercail. Bien que je ne sois pas sûre de pouvoir me sentir de nouveau en sécurité ici… Phi lâche mon épaule quand la voiture s’arrête. Des gens se sont rassemblés devant la porte, pour voir qui venait. Je ne suis pas sure que ce soit une bonne idée que Jeremiah se retrouve entouré de tant de personne tout de suite. Il pourrait bien en frapper un juste pour se défouler. Je poussais un soupir avant d’attraper son bras, pour lui intimer de pas sortir de la voiture. Je tournais la tête vers Philaé. « Vas retrouver Skye, je m’occupe de monsieur Grincheux. » J’ai bien conscience qu’il m’a entendu l’appeler comme ça, mais je m’en moque un peu là. Au contraire, si je l’agace, il gueulera sur moi. C’est préférable pour tout le monde. Mais je vois bien que Phi n’ait pas non plus capable de bouger facilement pour le moment. J’ouvre ma portière de ma main libre et pointe un doigt sur le premier type que je vois. Un asiatique pour le coup. L’étant en partie moi-même, je trouve que c’est un bon point pour lui. « Toi là ! Oui toi, le chanteur de K-pop, viens aider ma copine à descendre de la voiture. Et si tu pouvais l’emmener voir sa fille et un médecin tu serais fantastique ! » Je referme ma portière et puis attend qu’il ait fait ce que je lui ai demander. Je croise le regard de Philaé quand elle descend puis sa portière est fermer à son tour. Je lâche alors le bras de Jeremiah et tourne ma tête vers lui. « Maintenant, vas-y, gueules un bon coup et après je te raconterais tout. »


Revenir en haut Aller en bas
Jeremiah Swann
Age : 33 ans.
Messages : 7
Ici depuis le : 01/04/2020
SOLITARY





Jeremiah Swann
SOLITARY
Ven 3 Avr - 18:27

Find me and I'm gonna live with ya

Philaé & Lilas & JeremiahPour toi, j'étais prêt à faire semblant. D'aller bien même en étant triste. Pour toi, j'étais prêt à faire semblant. D'être fort alors que je souffrais. J'aurais souhaité que l'amour soit parfait. J'aurais souhaité que mes faiblesses puissent être masquées. J'ai pris soin d'une fleur qui ne peut éclore. Dans un rêve qui ne peut devenir réalité.
☾ ⋆  ☾ ⋆ ☾ ☼ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽

Tu es, très sincèrement, au bord de l'implosion. Ce n'est de la faute de personne, sinon de la tienne, ou de celle de la situation actuelle, de ce qui est arrivé. Personne ne peut rien y faire, tu le sais aussi, et puis, sortir pour essayer de retrouver au moins l'un des responsables sur lequel passer tes nerfs n'est absolument pas une bonne idée non plus. C'est pour ça que rien ne va. Tu as besoin d'extérioriser, c'est comme ça que tu fonctionnes, quand quelqu'un t'énerves, tu lui fais payer, si tu ne peux pas le faire, tu passes tes nerfs sur autre chose et puis, en quelques heures, les choses rentrent dans l'ordre et la tension s'apaise chez toi. Au fond, tu n'es pas bien compliqué à comprendre.

Le problème, là, maintenant, tout de suite … c'est qu'il n'y a que Lilas et Philaé à tes côtés. Dans l'histoire, elles sont des victimes, alors, oui, tu martyrises un peu ta voiture avec ta conduite dangereuse et brutale, et si ça te permet de souffler légèrement, ce n'est pourtant pas suffisant pour te permettre de relâcher la pression accumulée depuis que tu as appris l'enlèvement de Lilas, de Philaé et des autres femmes. C'est ton âme de flic qui parle, quand tu te dis que tu passes ton temps à lutter pour les mettre en sécurité, alors que d'autres n'ont qu'à décidé d'un truc pareil pour venir te remplir de doutes. Ouais. Maintenant tu t'en veux. Si tu n'étais pas un minimum censé, tu serais déjà en train de te mettre quelques patates à toi-même. D'ailleurs tu sais quoi ? Quand tu te gares, tu freines un grand coup, et puis, tu coupes le contact et tu ne bouges pas. Le geste de Lilas te dissuades de tenter d'aller te mêler aux autres, et tu restes à ta place, droit sur ton siège à fixer un point droit devant toi pendant qu'elle descend de la voiture et s'occupe de Philaé. Tu l'entends. Évidemment que tu l'entends. Et tu soupires. Et quand elle revient s'asseoir dans la voiture, tu tournes vivement la tête vers elle, la fixant un instant avant d'agiter la tête de gauche à droite. Las. Tu es complètement las de cette foutue journée. « J'ai pas l'intention de gueuler. » Déjà parce qu'au final, tu n'en as même pas la force, ensuite parce que tu n'as aucune envie de lui imposer ta petite crise maintenant. Elle est probablement celle qui mérite le moins de t'entendre hurler et vociférer alors … juste, non. « J'ai rien vu. Rien entendu. » Quand tu y penses, comment c'est possible, hein ? Tu t'es relâché. Bêtement. Simplement. Tu as toujours l'habitude de te contenter d'un demi sommeil, juste au cas où. Depuis qu'elle est avec toi, tu veilles sur elle. Tu t'arranges pour l'avoir à l’œil autant que possible et là … depuis que vous êtes arrivés ici, tu t'es relâché, parce que tu t'es dis qu'elle était en sécurité, et qu'au moins une fois, une seule petite fois, tu pouvais dormir pour de vrai. Grossière erreur. Ça t'apprendras. « J'aurais du m'en rendre compte ... » Et voilà que tu balances tes poings dans le volant, et que du coup, ça klaxonne, et que ça attire quelques regards sur toi, des regards auxquels tu réponds avec une pair d'yeux sombres et presque meurtriers avant de soupire, encore, oui.

« Qu'est-ce qu'ils voulaient ? Ils ont dit quelque chose ? » Parce qu'on ne va pas se mentir, Jeremiah, pour l'instant, t'as strictement rien compris. Ils n'ont pris que des femmes, et quand tu t'en es rendu compte, ça t'as mis en boule. Immédiatement, tu as pensé aux types qui avaient retenus Philaé pendant si longtemps et t'as flippé vieux. T'as eu peur que ça recommence pour la rouquine, t'as eu peur que ça arrive à Lilas. « Tu pourrais reconnaître l'endroit ? » Ouais. Ce serait finalement bien mal te connaître que de penser que t'allais en rester là si facilement. « Tu devrais voir un médecin toi aussi, juste au cas ou. »


Codage par Magma.
Revenir en haut Aller en bas
Lilas Holden
Age : 22 ans
Messages : 6
Ici depuis le : 01/04/2020





Lilas Holden
Ven 3 Avr - 22:39

Le trio d'enfer
    Find me and I'm gonna live with ya

J'avais conscience de m'être enfermer avec un dragon. Mais c'était mon dragon. Par conséquent j'étais la plus à même de le gérer. Pas sûre que je puisse y arriver. Et si je n'y parvenais pas, personne ne le pourrait. Et alors le chateau sera la proie des flammes… Ouais j’exagère peut-être un peu, mais à peine. « J'ai pas l'intention de gueuler. » Je levais un sourcil. « Tu devrais en profiter pourtant, c’est une offre à durée limitée. » Et c’était pas tout les jours que j’étais prète à l’entendre hurler. D’un autre côté, c’est pas comme si il en avait besoin tout les jours. « J'ai rien vu. Rien entendu. » Et voilà le vrai problème. J’aurais du m’en rendre compte. Le syndrôme du héros, aussi appelé Steve-Rogers-sort-de-ce-corps. Je le savais depuis longtemps qu’il en était atteint. D’ailleurs attention dans quelques instant il va dire qu’il aurait dû se rendre compte de quelque chose et qu’il aurait dû sauver tout le monde… Dans trois, deux, un … « J'aurais du m'en rendre compte ... » Et il se met à frapper dans le volant, klaxonnant au passage et attirant l’attention des autres sur nous. S’il les fait fuir d’un regard, je lève la main vers en signe d’excuse. Visiblement, couvrir son associabilité fais aussi partie de mon job. « Arrêtes de t’en prendre à Lola, elle est innocente. » Tentais-je pour adoucir l’atmosphère. Parce que t’en qu’il était comme ça, j’aurais beau lui dire qu’il ne pouvait rien y faire, il ne croira pas. Quand il faut, je sais économiser ma salive. Je sais, on a du mal à y croire. C’est pourtant vrai ! « Qu'est-ce qu'ils voulaient ? Ils ont dit quelque chose ? » Je crois que je préférais encore quand il se prenait pour un héros raté. Parce que même si je lui ai dit que j’allais tout lui dire, je pensais qu’il allait d’abord rager pendant plusieurs minutes et que j’aurais donc le temps de me faire à l’idée de devoir tout raconter. D’un autre côté je n’ai pas le temps de répondre qu’il enchaine. « Tu pourrais reconnaître l'endroit ? » Non, et je pense qu’aucune de nous ne le pourrait. Leurs drogues étaient très efficaces. Je n’avais jamais eu un sommeil aussi profond… Mais pas sûre que ce soit la réponse qu’il veut. Je le vois bien à son regard, il rêve de pouvoir les détruire. Il faut que j’arrive à l’en dissuader. Parce que là, on était clairement hors catégorie. Mais encore une fois, il semble se raviser pour s’inquiéter de ma santé. « Tu devrais voir un médecin toi aussi, juste au cas ou. » Je ne peux retenir une grimace à cette idée. Merde Phi non plus ne doit aimer devoir voir un médecin. C’est que maintenant que je me rend compte de ça. « J’ai pas besoin d’un médecin. J’ai besoin d’une douche, de vêtements propre, d’un massage des pieds et d’un câlin. Mais je crois que c’est pas pour tout de suite. » S’il était prêt à me faire mon câlin maintenant, j’étais pourtant pas contre.

Je détourne un instant le regard vers l’extérieur, prenant une grande inspiration. « C’était des militaires. Des vrais, pas des types ramassés sur la route qu’on habillé en mode camouflage. Des types entrainés qui savaient très bien ce qu’ils faisaient. Tu ne pouvais absolument rien faire. » Je tournais de nouveau la tête vers lui. « Et tu sais très bien que je sais de quoi je parle. » Quand on grandit dans une base militaire, on sait vite les reconnaitre. Même pas besoin d’uniforme. La démarche, la façon de parler, même de se tenir à table. Même dans ce monde pourri je peux les remarquer d’un simple coup d’oeil. « Il y avait des médecins avec eux, des scientifiques. Quand on s’est réveillé on était dans une espèce de cage. Un des mecs en blouse nous a direct annoncé qu’ils allaient faire des tests sur nous, qu’il fallait qu’on se montre coopérative sinon ça pouvait mal se passer. » Je pris une nouvelle inspiration. Je ne sais pas si c’était une bonne idée de tout raconter. Il risquait surtout de péter les plombs. Mais il devait aussi comprendre qu’on pouvait pas vraiment jouer avec ses gens. « Ils ont commencé par la fille avec qui j’étais quand tu m’as trouvé. Elle… elle venait du camp où était Philaé avant. On les entendus elle et l’autre fille prononcer le mot d’Azazell. Ce qui est explique surement pourquoi elle s’est débattu comme ça. Elle avait un couteau cacher, elle a planter un des gardes, mais le deuxième… Elle l’a mordu ! Il y avait du sang partout. » Rien que d’y penser. Je n’arrivais toujours pas à me rendre compte de cette sauvagerie. Mais d’un autre côté, je ne pouvais que avoir pitié pour elle. « Alors il l’ont sanglé de force sur la table d’opération. Il nous a alors expliquer que pendant qu’on dormait, ils nous avaient déjà prélevé du sang. » Je lui tends mon bras où on voit encore la marque de l’aiguille. Etrangement, cela ne m’a même pas marquer. Ils auraient pourtant pu nous injecter n’importe quoi, mais ce n’était que maintenant que j’y pensais. « Il nous ont expliquer qu’ils allaient nous faire d’autres tests, il parlait d’electrochoc, mais surtout pour l’instant, c’était une ponction lombaire qu’ils allaient nous faire. Et pendant qu’il piquait cette pauvre fille, ils nous annoncé calmement dans quel ordre nous allions passer. » Je déglutis faiblement, plongeant mon regard dans le sien pour tenter d’y trouver un peu de force. « Ils connaissaient nos noms, Jeremiah. Il nous as dit dans quel ordre il allait nous faire ça on prononçant nos noms de familles. Ils nous ont pas kidnappées au hasard, ils savaient parfaitement qui on était. » Je crois que je me souviendrais toujours d’avec quel sadisme il avait prononcer Holden. Sa voix risquait de hanter mes cauchemars. « Je devais être la prochaine. » murmurais-je alors. J’essuyais mes larmes. Je ne savais même pas quand est ce qu’elle avait commencée à couler. « Ils m’ont fait sortir de la cage et ils m’ont sanglés à mon tour et... » Ma voix se brisa alors que je passais machinalement mes mains sur mes poignets, comme si je pouvais encore sentir ses foutus sangles. « Et puis je sais pas ce qui s’est passé. Je le souviens avoir entendu l’autre fille se mettre à hurler en secouant la cage, puis c’est le trou noir. Il a dû se passer quelque chose, ils nous ont alors droguer à nouveau avant de nous jeter. » J’avais réussi, je lui avais tout raconter. Je n’étais même pas sure d’en être capable et finalement… « Tu ne pouvais rien y faire. Absolument rien. Et au final tu as fait le plus important, tu m’as retrouvé. Alors arrêtes de t'en vouloir pour des choses que tu ne pouvais pas contrôler. » Je tentais alors de sourire aux travers des quelques larmes qui sillonaient mes joues.


Revenir en haut Aller en bas
Jeremiah Swann
Age : 33 ans.
Messages : 7
Ici depuis le : 01/04/2020
SOLITARY





Jeremiah Swann
SOLITARY
Sam 4 Avr - 22:04

Find me and I'm gonna live with ya

Philaé & Lilas & JeremiahPour toi, j'étais prêt à faire semblant. D'aller bien même en étant triste. Pour toi, j'étais prêt à faire semblant. D'être fort alors que je souffrais. J'aurais souhaité que l'amour soit parfait. J'aurais souhaité que mes faiblesses puissent être masquées. J'ai pris soin d'une fleur qui ne peut éclore. Dans un rêve qui ne peut devenir réalité.
☾ ⋆  ☾ ⋆ ☾ ☼ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽

C'était évident qu'elle le refuserait ton médecin. Tu auras au moins essayer, Jeremiah, mais le fait est que Lilas est au moins aussi têtue que tu peux l'être alors avec le temps, tu as appris qu'il était inutile de chercher à discuter, encore moins négocier sur des choses dans ce genre là. Et puis, physiquement, elle n'a rien. Tu as eu le loisir de l'observer, souvent à la dérobée depuis que tu lui as remis la main dessus et si elle paraît certes un peu éteinte, tu sais aussi qu'elle bouge normalement, et que tu n'as pas remarquer de sang, ou de blessures. Du coup, tu te contentes de soupirer. Peut-être glisseras-tu un mot supplémentaire à ce sujet un peu plus tard, mais pour le moment, tu ranges ta manie de tout vouloir contrôler dans l'une de tes poches. Si tu étais moins focalisé sur ta colère, cependant, tu aurais pu voir et comprendre cet appel, à travers sa remarque. Si tu n'étais pas si aveugle, en fait, tu aurais pu te pencher, et simplement la prendre dans tes bras mais, comme souvent, toujours même avec toi, tu ne comprends pas ce genre de sous entendu, du moins, pas quand il le faut vraiment. C'est aussi pour ça que ton ex à demander le divorce … tu n'as jamais su saisir les perches qu'elle te tendait.

Et puis le récit commence. Et tu sais quoi ? Cette fois, tu gardes le silence. Tu te forces aussi à rester immobile, à ne pas t'agiter, à ne pas frapper le volant. Tu la fermes, et tu écoutes. Tu voulais savoir, alors elle te raconte, tu lui dois bien ça. Et pourtant, à chacune de ses phrases, tu sens tes nerfs se tendre, presque douloureusement même parfois. Tu fronces les sourcils, tu te poses des tas de questions. Tu maudis, aussi. Tu te demandes pourquoi des militaires entraînés et des scientifiques ont pu s'attaquer à de simples jeunes femmes … si ce n'était pour toi, et à tes yeux, ni Lilas, ni Philaé n'avaient quoi que ce soit de spécial ou de particulier, du moins, à ta connaissance. En fait, tout ce qu'elle te raconte te parais juste … dingue. C'est ça, Jeremiah. Il n'y a pas d'autre mot. C'est dingue. Ça paraît sorti d'un très mauvais film, ou de l'imagination tordu d'un détraqué et pourtant, c'est bel et bien la femme que tu aimes qui te racontes tout ça. Alors, quand sa voix s'éteint à nouveau, tu bouges, tu te tournes vers elle, tu te penches, et tu te retrouves dans une position très inconfortable mais ça ne t'empêches pas de réussir à l'attirer à toi, et à l'entourer de tes bras pour l'étreindre un moment. Tu restes parfaitement silencieux durant plusieurs minutes, tes doigts passent dans ses cheveux, et puis, tu recules, et tu déposes un baiser sur son front avant de laisser ton pouce glisser sur sa joue pour y effacer un reste de larmes. « C'est fini maintenant, t'es à la maison. » A la maison, oui. Une expression qui a bien changer, pour toi du moins, depuis le début de cette épidémie. Quand tu dis la maison, tu ne parles pas d'un lieu fixe, c'est juste elle près de toi, et toi près d'elle. C'est ça, ta maison. C'est là où tu te sens le mieux. Et c'est pour ça que tu serais probablement devenu fou, si tu l'avais perdue aujourd'hui. « Ça n'arrivera plus, je te le promet. Je vais plus te quitter des yeux, même si ça signifie que dois t'attacher à moi. » Tu as souris. Tu sais qu'elle va probablement trouver quelque chose à répondre à ça, tu y es tellement habitué, c'est tellement familier que tu te permettre de sourire avant même que ça n'arrive.

« On devrait rentrer. » D'un signe de tête, tu désignes le château, sans pour autant la quitter des yeux. « Pour que tu puisses te changer au moins, et te reposer un peu. » L'avantage ici, c'est que vous pouviez dormir dans de vrais lits. Avec de vrais couvertures, et de vrais oreillers. C'était devenu un luxe. Tout autant que l'eau à disposition. Tu as alors ce geste de recul, et puis sans un mot de plus, tu quittes la voiture pour venir ouvrir la portière de Lilas. Tu lui tends les bras. « Aller, viens par là, je te porte. T'as même pas de chaussures. »


Codage par Magma.
Revenir en haut Aller en bas
Lilas Holden
Age : 22 ans
Messages : 6
Ici depuis le : 01/04/2020





Lilas Holden
Sam 4 Avr - 23:01

Le trio d'enfer
    Find me and I'm gonna live with ya

J’ai beaucoup parlé. Ca ne change pas de d’habitude vous me direz. Pourtant, là, j’en sors épuiser. C’était éprouvant de raconter tout ça. J’ai eu l’impression de tout revivre. Je me doute pourtant que ce n’est peut-être pas la dernière fois que j’ai à tout raconter. Tout le monde au château va vouloir savoir. Tout le monde doit savoir. Mais j’espère juste que je vais avoir le temps de prendre juste un peu de repos avant d’en arriver là. J’ai besoin de reprendre des forces. Et Jeremiah fait finalement ce dont j’avais le plus besoin à cet instant, il me serre dans ses bras. Mes mains viennent automatiquement accroché son T-shirt. Un silence nous entoure et m’apaise, même si des larmes continuent de glisser sur mes joues. J’ai besoin de les laisser couler. Comme si le cauchemar que je venais de vivre s’évacuait avec. Comme si la mort de Garrett disparaissait avec.

Nous restons de longues minutes ainsi. Des minutes necessaires à ma santé mental. Je profite de sentir son corps chaud contre moi, de ses mains qui passent dans mes cheveux. C’est là que je me sens le mieux. En sécurité. Chez moi. Il faut bien nous séparer tout de même. Lola n’est pas la plus confortable pour ce genre de marque d’affection. Pourtant Jeremiah garde sa douceur. Ce qui n’est pas évident pour lui, je le sais, surtout comment il était en colère tout juste avant. Finalement j’ai réussi à dompter le dragon… Ou c’est lui qui m’as dompter en effaçant mes larmes et en déposant un baiser sur mon front. On s’est apprivoiser l’un l’autre. Mais il me semble que c’est une citation du Petit Prince ça… Reste à savoir qui est le petit Prince et qui est le renard. « C'est fini maintenant, t'es à la maison. » Ces paroles font étrangement écho à mes pensées ultérieurs. A croire que le même sentiment nous habite. « Ça n'arrivera plus, je te le promet. Je vais plus te quitter des yeux, même si ça signifie que dois t'attacher à moi. » Avant même que je n’ouvre la bouche, un sourire apparait sur ses lèvres. Il sait déjà que je ne vais pas pouvoir me retenir de faire une remarque. Il m’a tendu la perche. Pas de doute, il m’a apprivoisé. « Ce serait vachement pratique ton truc… Mais je te parie ce que tu veux que t’en auras marre avant moi. » En vérité, c’était une idée très plaisante. Je sentais que j’allais avoir besoin de sa présence à mes côtés pendant les prochains jours. « On devrait rentrer. » Je suis des yeux la direction que m’a indiqué sa tête. Il y a bien moins de monde que tout à l’heure à l’entrée du bâtiment, mais des curieux attendent toujours de savoir ce qui s’est passé. « Pour que tu puisses te changer au moins, et te reposer un peu. » « Si je peux me reposer dans tes bras, tu tiens là ma soirée parfaite ! » Et je ne plaisantais pas vraiment… Il s’éloigne alors de moi pour sortir de la voiture. J’ai un soupir alors que je m’aprète à faire de même. Sauf que je n’en ai pas le temps. Ma portière s’est ouverte et Jeremiah se tient devant, les bras ouvert. « Aller, viens par là, je te porte. T'as même pas de chaussures. » J’ai un autre sourire. Mes pieds étaient d’ailleurs la seule partie de mon corps qui me faisaient souffrir. Si j’oubliais les courbatures et autres hématomes qui guériraient bien vite avec du repos. Je me glisse alors dans ses bras, le laissant me soulever « Je savais que je réussirais à devenir une princesse Disney un jour. Porter par un prince charmant. » Bon, je l’avais comparée à l’un des 7 nains tout à l’heure, mais c’était bien la preuve qu’on pouvait s’améliorer dans la vie. « Je réclame juste un petit dédommagement. Où est ma jolie robe ? » Parce que ce T-shirt XXL qui me servait de pyjama était loin de ça. Surtout quand on voyait les taches de terre dont il était maculé maintenant.

Je jetais un coup d’oeil en direction de la porte. Je poussais un soupir. « Tu crois que si je fais semblant de dormir ça m’évitera de répondre à leurs questions ? » Je venais de tout raconter à Jeremiah, mais je n’étais pas prête à en faire de même avec ces presque inconnus.

Revenir en haut Aller en bas
Jeremiah Swann
Age : 33 ans.
Messages : 7
Ici depuis le : 01/04/2020
SOLITARY





Jeremiah Swann
SOLITARY
Dim 5 Avr - 23:16

Find me and I'm gonna live with ya

Philaé & Lilas & JeremiahPour toi, j'étais prêt à faire semblant. D'aller bien même en étant triste. Pour toi, j'étais prêt à faire semblant. D'être fort alors que je souffrais. J'aurais souhaité que l'amour soit parfait. J'aurais souhaité que mes faiblesses puissent être masquées. J'ai pris soin d'une fleur qui ne peut éclore. Dans un rêve qui ne peut devenir réalité.
☾ ⋆  ☾ ⋆ ☾ ☼ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽

Si la douceur n'a jamais été l'une des qualités les plus mises en avant chez toi, tu n'en as pourtant jamais été dépourvu, Jeremiah. Tu n'as jamais non plus été le plus doué, en ce qui concerne la compréhension humaine, ça va, ça vient, parfois, tu es drôlement perspicace, mais c'est comme un éclair de génie qui passe au bon moment parce que le reste du temps, tu as littéralement la capacité émotionnelle d'une huître. Ce moment, face à Lilas, est l'un de ces rares instant durant lesquels tu comprends avec une parfaite clarté ce que tu dois faire, ou plutôt, ce que tu ne dois absolument pas faire. Pour le coup, tu ne dois pas insister, et encore moins continuer de t'énerver. La jeune femme vient de vivre un événement qu'elle gardera probablement – et malheureusement – en mémoire un bon moment, alors … ce que tu dois faire là, c'est juste, l'aider à faire en sorte que ce soit derrière elle le plus rapidement possible. Tu n'as pas la prétention de pouvoir lui faire tout oublier. Néanmoins, tu peux la divertir un peu, lui changer les idées.

Te penchant légèrement, tu soulèves Lilas dans tes bras, la calant le mieux possible pour que ce soit plus facile pour toi, et plus agréable pour elle, tu viens ensuite pousser la portière de la jeep du pied avant de te mettre à sourire devant les remarques de la petite brune. « Comme si t'avais besoin de ça pour être jolie. » C'était probablement l'une des premières fois que tu osais lui dire une telle chose. Et pourtant, elle était là, à côté de toi, depuis plus de cinq ans maintenant. Tu l'avais toujours trouvée jolie. Elle avait toujours été belle. Mais tu ne l'avais jamais dit à haute voix, tu n'avais fait que le penser, parfois, lorsque tu la regardais s'énerver sur toi à la suite de l'une de tes remarques, lorsqu'elle s'endormait à l'arrière de la jeep et que tu restais éveillé, juste pour la surveiller, lorsque tu partais et que tu pouvais lire son inquiétude dans ses yeux alors que tu lui demandais de ne pas bouger. Quand on y pensait, il y avait de quoi se demander ce qui t'avais fait garder le silence et rester à distance durant autant de temps...

« Ferme les yeux, et appuie toi sur moi. » Lâches-tu alors que tu t'arrêtes à quelques pas des escaliers. Si le gros de la foule s'est dissipée, il y a encore pas mal de monde à la porte. Philaé a pu passer sans encombre pourtant – du moins il te semble – mais sa blessure n'a probablement échapper à personne, de même que son état général. Alors, subitement, tu te presses, tu joues un peu des coudes, tu t'excuses à plusieurs reprises tout en serrant la jeune femme contre toi, la préservant au mieux des regards insistants, tu t'engages dans le long couloir que tu suis un moment avant de pénétrer dans la chambre qui vous a été prêtée à votre arrivée ici. Là, tu déposes Lilas sur le lit avant de soupirer en reculant de quelques pas pour t'approcher de la fenêtre et regarder dehors un moment. « Ils ont l'air de s'être plutôt bien débrouillés ici en tout cas ... » Visiblement, tout avait été remis en état, et les rôdeurs qui avaient pu entrer avaient été évacués. C'était rassurant. Et surtout, ça te permettais de ne pas te sentir obligé de ressortir pour leur donner un coup de main. A la place, tu choisis de revenir vers le lit, tu viens t'asseoir sur le bord du matelas et puis … tu te laisses tomber en arrière, détendant tes muscles complètement pour la première fois depuis le début de cette foutue journée.


Codage par Magma.
Revenir en haut Aller en bas
Lilas Holden
Age : 22 ans
Messages : 6
Ici depuis le : 01/04/2020





Lilas Holden
Lun 6 Avr - 14:40

Le trio d'enfer
    Find me and I'm gonna live with ya


Le côté positif, c’est que me comparer à une princesse ça le fait sourire. Jeremiah ne relève même pas que je le compare à un prince charmant. D’un autre côté, je l’ai déjà comparé à pire. C’est que j’ai une imagination débordante. « Comme si t'avais besoin de ça pour être jolie. » Ma bouche s’arrondit de surprise. C’est la première fois qu’il me fait un compliment sur mon physique. Je ne me suis jamais sentie non plus laide, mais j’étais une adolescente quand on s’est rencontré. Je suis devenue une femme sans savoir ce que ça signifiait vraiment sur mon physique. Alors ce compliment je le savoure. Même si le dit peut-être tout simplement parce que je semble à bout de nerfs. Mais je ne peux pas non plus le prendre sans rien dire, sans commenter. J’en suis incapable. « Alors comme ça je suis jolie… Vous savez parler au demoiselle en détresse monsieur Swann. » Je passe alors mes bras autour de son cou, pour mieux m’accrocher à lui. Et puis, je ne dois pas être très légère non plus, pourtant il ne se plaint pas. Non c’est plutôt moi qui le fait alors que je n’ai pas envie de répondre aux questions que doivent se poser beaucoup de monde ici. « Ferme les yeux, et appuie toi sur moi. » Pour une fois, je me montre obéissante et pose ma tête sur son épaule, faisant mine de dormir. Ce qui semble fonctionner puisque j’entend les gens se déplacés sans dire un mot. Ou alors ils ont peur que Jeremiah ne morde, c’est qu’il ferait un très bon chien garde.

Je n’ouvre les yeux que lorsque nous atteignons le couloir. Je garde pourtant la tête poser sur son épaule. Nous arrivons finalement dans notre chambre et il me faut bien vite quitter la chaleur protectrice de ses bras. Mais bon, le lit n’est pas mal non plus. Je me laisse d’ailleurs tomber dedans avec délice alors que Jeremiah se dirige vers la fenêtre. Je devrais me lever, tenter d’aller me laver, me changer, mais je n’en ai même pas le courage. Je ne veux juste plus bouger. « Ils ont l'air de s'être plutôt bien débrouillés ici en tout cas ... » C’est peut-être là que mes neurones se connectent enfin. Je le regarde s’allonger à son tour à mes côtés en ayant un éclair de compréhension. Je tournais la tête vers lui, tout en restant allongée. « Tu as dit que Garrett s’était fait… Que c’était des rôdeurs qui avaient fait ça. » Non, je n’arrivais pas encore a dire qu’il avait été bouffé. Moi qui en temps normal n’avait pas peur des mots, voilà que je modifiais mes tournures de phrases. « Ca veut dire que vous avez subi une attaque quand on nous a … Quand on était pas là ? » Comme si nous étions juste partis faire un tour… Lilas… Depuis quand tu fais attention aux mots que tu emploies… Si j’avais besoin d’avoir une autre preuve sur le fait que je n’allais pas bien, j’étais servie...

Revenir en haut Aller en bas





Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Find me and I'm gonna live with ya (Philaé & Lilas)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Let me find you and protect you
» « toi, le chanteur de K-pop, viens aider ma copine » (philaé)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FLESH&BONES. :: Nevada :: OTHERS PLACES-
Sauter vers: